vendredi 13 avril 2012

Eisenstein - Quand la propagande prépare à la seconde guerre mondiale (Alexander Nevski - la bataille de la glace)

Connu pour la qualité technique de son cinéma, Eisenstein l'est également pour avoir servi la propagande du régime soviétique. En effet, dès 1919 l'industrie cinématographique est nationalisée. En 1925 avec le Cuirassé Potemkine, il commémore la révolution avortée de 1905. En 1938, dans le contexte de la montée des tensions internationales, le régime souhaite préparer les Soviétiques au combat contre les allemands. C'est dans ce but qu'Eisenstein va se tourner vers la figure légendaire d'Alexander Nevski connu pour avoir défendu la terre russe contre les chevaliers teutoniques (des allemands!) au XIIIème siècle. Il souhaite ainsi réveiller les sentiments patriotiques et encourager le futur effort de guerre.

 La bataille la plus connue a eu lieu sur la rivière NEVA... C'est de là d'ailleurs que provient le nom (le surnom) d'Alexander Nevski.

Ci-dessous un extrait du film Alexander Nevski (la bataille de la glace)

jeudi 12 avril 2012

Une année au Moyen Age - le blog de la cinquième patrimoine











Pendant un an, les élèves de cinquième vont être immergés dans le Moyen Age alsacien grâce à leur professeurs d'Histoire, d'Education musicale et d'Arts plastiques dans le cadre d'une classe patrimoine.
Cliquez sur l'image pour découvrir le blog consacré à ce projet !

samedi 7 avril 2012

Verdi et l'unité italienne



Un extrait de "Sissi face à son destin". Romy Schneider, dans le rôle de l'impératrice autrichienne assiste à un opéra à Venise alors part de l'Empire. Le mouvement d'affirmation de la nationalité italienne est déjà là : Verdi est joué et chanté en protestation à la présence autrichienne.

jeudi 5 avril 2012

La Marseillaise

Découvrez ci-dessous plusieurs versions ainsi que les paroles de l'Hymne français écrit à Strasbourg par Rouget de l'Isle en 1792 pour l'armée du Rhin.



Découvrez ci-dessous un extrait issu du film Casablanca. Casablanca est un mélodrame américain de 1942 réalisé par Michael Curtiz avec comme têtes d'affiche Humphrey Bogart et Ingrid Bergman. Il est aujourd'hui toujours considéré comme l'un des plus grands film américains par l'American Film Institute.
L'action se déroule pendant la Seconde Guerre mondiale dans la ville de Casablanca au Maroc, alors contrôlée par le gouvernement de Vichy. Le sujet principal du film est le conflit de Rick Blaine (Humphrey Bogart) entre l'amour et la vertu : il doit choisir entre ses sentiments pour Ilsa Lund (Ingrid Bergman) et son besoin de faire ce qui est juste pour aider le mari de celle-ci, le héros de la Résistance, Victor Laszlo (Paul Henreid), qui doit fuir Casablanca pour continuer son combat contre les nazis.

Dans cet extrait, cette dichotomie entre le bien et le mal est incarnée par la musique : d'une part un chant en langue allemande interprété par les Nazis, de l'autre côté la Marseillaise, incarnant alors la voix de toutes les démocraties chantée par les autres personnes se trouvant au même moment dans ce lieu.

Chants révolutionnaires - la Carmagnole



La Carmagnole est une chanson révolutionnaire anonyme et très populaire créée en 1792 quand l'Assemblée nationale vote la Convention et décrète l'arrestation du Roi après la Prise des Tuileries. Originaire du Piémont, ce chant gagne dabord la région de Marseille, avant datteindre Paris. Elle se popularise ensuite dans toute la France après la chute du trône pour devenir un hymne des sans-culottes

Paroles

Madam' Veto avait promis (bis)
De faire égorger tout Paris (Bis)
Mais son coup a manqué
Grâce à nos canonniers
Dansons la carmagnole
Vive le son, vive le son
Dansons la carmagnole
Vive le son du canon !

dimanche 1 avril 2012

La poésie engagée - Le chant des marais (Die Moorsoldaten)

Le Chant des Marais, devenu hymne européen de la déportation, est une œuvre collective créée en juillet-août 1933 dans le camp de concentration nazi de Börgermoor. Chant de détresse, mais aussi chant d’espoir et de révolte, le Chant des Marais fut inspiré par une coutume militaire en vigueur chez les SS de ce camp : les détenus étaient obligés de chanter sur le chemin qui menait à un marais qu’ils devaient assécher à l’aide de simples pelles (Spaten).
Paroles inspirées par Johann Esser, musique de Rudy Goguel, lancé par Wolfgang Langhoff. Voici le texte en français (il a été en particulier interprété par M. Mouloudji) et en allemand (la plus belle interprétation est sans doute celle de Hannes Wader).